Ordre de la couronne de chêne Luxembourg'

Ordre de la couronne de chêne.Décernée ï  un fonctionnaire belge.Modèle "or"Écrin marqué du fabricant Arthus Bertrand - Paris Luxembourg Très rare!!!! '

rare ORDRE du DRAPEAU ROUGE N° 86826 UNION SOVIETIQUE'

rare ORDRE du DRAPEAU ROUGE N° 86826 UNION SOVIETIQUEpetit numero splendides emaux voir scan bon ruban d'epoque piece splendide et trés decorative en argent poinconné un peu d'histoire..... '

Rare sculpture LION de LUCERNE pour les gardes suisses'

Rare sculpture en bois du LION de LUCERNE pour les Gardes Suisses bonne piece originale en parfait état taille 235 mm x 120 mm x 90 mm belle fabrication des années 1830 representant le monument erigé en memoire des GARDES SUISSES tombés lors de la prise du chateau des Tuileries ï  Paris en 1792 un peu d'histoire ..... Gardes suisses (France) Gardes suisses (France) Sapeur des gardes suisses, 1779 Période 1616-1792 '€" 1815-1830 Pays France Branche Maison militaire du roi de France Type Infanterie Rôle Garde royale Effectif 1 600/2 324 personnes Batailles Journée du 10 août 1792 Les gardes suisses sont un régiment d'infanterie suisse servant les rois de France entre 1616 et 1792. L'utilisation d'unités de suisses pour assurer la garde des souverains se retrouve dans de nombreuses cours européennes ï  partir du XVe siècle. En France le pouvoir royal utilise un grand nombre d'unités militaires suisses. Parmi la garde royale, les gardes suisses et les Cent-Suisses, mais aussi les gardes des reines-régentes, des princes du sang, comme la compagnie des Suisses de Monsieur le comte d'Artois, et des grands officiers de la couronne, dont certaines unités sont suisses. Par contre, les régiments de ligne suisses, même commandés par des officiers venant des gardes suisses, ne sont pas des unités des gardes. Les premiers gardes suisses Quoique le régiment des gardes suisses ait été fondé au début du XVIIe siècle, les rois de France ont employé des soldats suisses dès avant cette date. Louis XI enrôle des Suisses comme instructeurs pour l'armée française et des gardes qu'il retient près de sa personne ï  partir de 1481[1]. Les soldats suisses se sont illustrés lors des batailles de Grandson et de Morat en 1476 Morat (1476) François Ier, successeur de Louis XII, combat dans le Milanais pour le reprendre. Le duc de Milan paie les gardes et les soldats suisses pour se défendre. Les Français et les Suisses se rencontrent ï  la bataille de Marignan, en 1515. Les Suisses sont vaincus après avoir bravement résisté ï  l'attaque des chevaliers français. François Ier reconquiert donc le Milanais. Après la bataille de Marignan, en 1515, le 29 novembre ï  Fribourg, la France signe avec les Suisses, un traité de paix perpétuelle qui sera respecté jusqu'ï  la chute de la monarchie française, en 1792. Par la suite, les Suisses mettent leurs mercenaires au service du roi de France, par le traité de Genève, le 7 novembre 1515. Celui-ci est complété par le traité d'alliance de 1521 entre la France et les Cantons[2] . Les mercenaires suisses ont la qualité de gens de guerre. Les Suisses s'engagent ï  fournir entre six et seize mille soldats au roi et la Suisse reçoit la protection d'un pays voisin puissant et belliqueux. Ils sont des alliés et des auxiliaires permanents, mais les Cantons restent les vrais souverains de ces troupes et se réservent le droit de les rappeler. Ces corps armés ont une indépendance complète, avec leurs propres règlements, leurs juges et leurs étendards. Les ordres sont donnés dans leur langue, en allemand, par des officiers suisses et les soldats restent liés aux lois de leurs Cantons : bref, le régiment est leur patrie, et toutes ces dispositions seront confirmées par tous les accords postérieurs. Le duc d'Alençon prend le titre de protecteur de la liberté des Pays-Bas et entre ï  Anvers avec la garde de sa personne. En avril 1544, Guillaume Froelich commandant des Cent-Suisses gagne la bataille de Cérisoles. En 1567, les Suisses protègent le roi Charles IX d'une tentative d'enlèvement de la part de Condé. Ils forment le carré face aux deux mille cavaliers protestants qui tentent d'enlever le roi ï  la sortie de Lagny, et lui permettent de rejoindre Paris où l'attend le connétable de Montmorency avec une armée de 10.000 hommes[3]. La même année, la reine Catherine de Médicis obtient des cantons la levée de 6 000 hommes qui prennent le nom de Gardes suisses du roi[4]. En 1571, le futur roi Henri III de France et son frère, le duc d'Alençon ont des archers et des hallebardiers suisses ï  leurs livrées. C'est leur chef, Montesquiou, qui tue le prince de Condé ï  la bataille de Jarnac. Quand Henri III de France devient roi, il garantit ï  son frère une petite armée, qui compte 50 Suisses. En 1589, ï  l'avènement d'Henri IV, les Suisses acceptent de ne pas être payés pendant deux mois, alors que la moitié de l'armée abandonne le roi[5]. La création des Gardes-suisses Du temps de Louis XIII, c'est César du Cambout de Coislin (1613-1641), neveu de Richelieu, qui est colonel général du régiment des Suisses et Grisons afin de renforcer le pouvoir. Ce n'est que cent trente-cinq ans après la création des Cent-Suisses, en 1616, que le roi Louis XIII donne ï  un régiment d'infanterie suisse le nom de gardes suisses. Il ne s'agit pas officiellement d'un corps de la maison militaire du roi de France, mais il en assume toutes les fonctions. La fonction principale du régiment des gardes suisses est d'assurer la garde intérieure du palais, veillant jour et nuit sur la personne du roi, l'accompagnant dans tous ses déplacements. En outre, ils sont dépositaires des Sceaux du Roi et gardiens des Joyaux de la Couronne de France. Ils forment le deuxième corps permanent étranger au service du roi. Régiment d'infanterie, il forme une brigade avec les Gardes-Françaises et combat en première ligne. À l'origine, les Gardes Suisses sont logés chez l'habitant. Le régiment est composé de douze compagnies de deux cents hommes chacune. Il s'agit en fait d'un corps d'élite des régiments suisses au service du roi de France. Gaspard Gallati de Glaris, est le premier colonel du régiment de 1616 ï  1619. Au cours du XVIIe siècle la garde suisse maintient une réputation de discipline et une régularité du service en temps de paix et ï  la guerre. L'apogée Louis XIV (1643-1715) La pièce d'eau des Suisses dans le prolongement de l'Orangerie du ch'teau de Versailles. La pièce d'eau des Suisses est un bassin, faisant partie du parc du ch'teau de Versailles, agrandie, entre 1679 et 1683, par les Gardes suisses au service du roi Louis XIV. Louis XIV transforme la Maison militaire du roi de France en un corps d'élite. Le nombre de troupes de la maison du roi est augmenté de manière très importante lors du règne du roi-Soleil, notamment par la création de nouvelles unités. Entre 1668 et 1671, Pierre Stoppa, colonel des gardes suisses et Louvois, secrétaire d'État de la Guerre, se mettent d'accord pour engager ï  l'insu des cantons suisses des compagnies franches qui coûtent moins cher au roi : six écus par mois [6], contre sept dans les formations capitulées. La levée de compagnies franches, désavouées par les cantons, par le gouvernement royal, dure de 1660 ï  1701[7]. Louis XIV et ses gardes ï  Paris en 1660. Les compagnies sont logées jusque vers 1690 dans les faubourgs de Suresnes, Rueil, Nanterre, Colombes et Saint-Denis. À la fin du règne de Louis XIV, un bataillon résidait ï  Paris, rue Grange-Batelière. Le roi impose le logement chez l'habitant aux paroisses où cantonnent des compagnies[8]. La fin du règne de Louis XIV et celui de ses successeurs voit se succéder les critiques contre la Maison militaire du roi de France. Le rôle de police joué par certains corps, comme les Gardes-Françaises ï  Port-Royal en 1709, ou les mousquetaires, chargés de l'arrestation des parlementaires, n'y est pas étranger. Le déclin de leur importance militaire, visible ï  la bataille de Dettingen ou ï  la bataille de Fontenoy en est une autre cause. Le calme politique de la période, exempte de tout soulèvement armé d'importance, ne rend pas nécessaire le maintien d'une garde personnelle pléthorique. Enfin le coût de ces nombreuses unités, dont certains n'ont plus qu'un rôle cérémoniel, est très élevé dans une période où l'endettement du royaume est considérable. Le XVIIIe siècle Officier des gardes suisses (lithographie du XVIIIe siècle). Par le XVIIIe siècle, les gardes suisses forment une brigade avec le régiment de Gardes-Françaises, avec lesquels ils partagent la garde extérieure. Comme les onze régiments d'infanterie de ligne suisses au service de la France, les gardes suisses portent des uniformes rouges. La garde suisse se distingue par des revers bleu foncé et des parements de broderie blanche. Seule la compagnie de grenadiers portent des bonnets d'ours, tandis que les autres portent des tricornes, coiffure de l'infanterie française. Le régiment des gardes suisses compte 1 600 hommes. Ils sont en temps de paix stationnée dans une caserne de la banlieue de Paris. Le régiment est organisé en douze compagnies, dont les différents capitaines sont le plus souvent officiers généraux ou mestres de camp de régiments suisses. En 1763 une compagnie de grenadiers est adjointe au régiment. Jusque-lï  c'est la compagnie des Cent-Suisses qui en tenait lieu ï  la guerre. Les premiers gardes sont arrivés ï  Rueil-Malmaison en 1646 mais ne disposaient pas de caserne. En 1754, Louis XV ordonne donc la construction de trois casernes ï  Rueil-Malmaison, Courbevoie et Saint-Denis. Les Gardes-Françaises, accusés de plus perturber l'ordre public que de le maintenir, sont repris en main et encasernés ï  partir de 1764. En 1760, 12.888 Suisses sont répartis dans onze régiments suisses contre 2.324 dans le régiment des gardes[9]. Étienne François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul, pourtant colonel général des Cent-Suisses et Grisons, tente, de 1762 ï  1770, de briser les privilèges des Suisses, selon la politique qu'il applique ï  toutes les troupes réglées, en tant que secrétaire d'État de la Guerre. Son objectif est de rapprocher le service suisse du service des troupes françaises ou prussiennes. À partir des années 1770, les Suisses sont même employés pour diverses travaux tels que l'assèchement des marais entourant Rochefort. Les Gardes suisses sont épargnés par les réformes du comte de Saint-Germain, nommé secrétaire d'État ï  la Guerre par Louis XVI le 25 octobre 1775. Officiers des Gardes-Suisses en 1789 De la Révolution ï  la Restauration (1789-1830] La Prise des Tuileries le 10 août 1792. Les uniformes rouges des Suisses les distinguent des autres combattants. Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly maréchal de France avant les combats de la journée du 10 août 1792. Lors de la révolution, les Gardes-Françaises prennent le parti du peuple et participent aux évènements révolutionnaires de 1789. Ils sont peu après versés dans la garde nationale de Paris. La maison militaire du roi de France est supprimée en 1791, ï  l'exception des gardes suisses. Le plus célèbre épisode de l'histoire de la Garde suisse était leur défense du palais des Tuileries dans le centre de Paris au cours de la journée du 10 août 1792. Ce jour-lï , outre quelques aristocrates et quelques domestiques du palais mal armés et un certain nombre de membres de la Garde Nationale, dont le bataillon des Filles-Saint-Thomas et des officiers ayant récemment démissionné, le palais est protégé par 950 gardes suisses. Seule une compagnie de ces gardes de 300 hommes est resté dans sa caserne pour escorter un convoi de grains en Normandie peu de jours auparavant. Ils défendent un palais des Tuileries vide puisque le roi en est parti avant le déclenchement de la bataille pour se réfugier auprès de l'assemblée législative. Les gardes suisses survivants sont conduits ï  la guillotine. Le corps principal des Gardes suisses bat en retraite ï  travers le palais des Tuileries et se retire ï  travers les jardins ï  l'arrière de l'édifice. À ce moment-lï , ils sont dépassés en nombre, près de la fontaine centrale, morcelés en petits groupes et taillés en pièces. Les Gardes suisses restés dans le Palais sont pourchassés et tués, de même qu'un certain nombre de domestiques et courtisans ne pouvant se mêler ï  la foule. Des 950 Gardes suisses présents aux Tuileries, environ 600 sont tués au combat, ou en tentant de se rendre aux attaquants, après avoir reçu l'ordre de Louis XVI de cesser le feu et de déposer les armes.. Environ 60 sont faits prisonniers ï  l'Hôtel de Ville et sont massacrés lï -bas. D'autres meurent en prison des suites de leurs blessures ou sont tués durant les massacres de septembre qui s'ensuivent. Une centaine de Gardes aurait survécu. Certains gardes suisses qui sont tués lors de la prise du palais des Tuileries seront inhumés ï  la Chapelle expiatoire ï  Paris (aujourd'hui square Louis XVI). Le Baron Charles-Léodegar Bachmann, l'un des officiers supérieurs commandant les Suisses aux Tuileries est toutefois jugé, mais il est guillotiné en septembre avec son uniforme rouge. Deux officiers suisses survivent et par la suite parviennent ï  devenir des officiers supérieurs des armées napoléoniennes. Quatre régiments d'infanterie sont employés par Napoléon Ier, ï  la fois en Espagne et en Russie. Le colonel général des Suisses est ï  cette époque Louis-Alexandre Berthier, prince de Wagram et de Neuch'tel, vice-connétable de l'Empire, puis Jean Lannes, duc de Montebello. La Chapelle expiatoire Sous la Restauration, les Bourbons font appel ï  des troupes suisses. Deux des huit régiments d'infanterie inclus dans la Garde Royale de 1815 ï  1830 sont formés de Suisses et peuvent être considérés comme les successeurs des anciens Gardes suisses. Le colonel général des Suisses est Henri, duc de Bordeaux, petit-fils du roi Charles X. Lorsque le palais des Tuileries est envahi ï  nouveau, lors des Trois Glorieuses, les régiments suisses, craignant un autre massacre, ne sont pas utilisés ï  nouveau. Leurs unités sont définitivement supprimées le 11 août 1830. En 1832, des vétérans des régiments suisses dissous forment un autre régiment, la légion de Hohenlohe de la Légion étrangère pour le service en Algérie. Chefs de corps Colonels généraux des Gardes Suisses L'un de leurs colonels François de Bassompierre (1579-1646), futur maréchal de France. Le colonel général des Suisses et Grisons. Dès l'origine, le roi envoie un grand seigneur auprès des cantons pour favoriser la levée des troupes destinées ï  le servir. Ce même prince ou seigneur marche ï  leur tête pendant les campagnes, avec le titre de capitaine des Suisses, ou colonel des Suisses. Ce n'est qu'une simple commission, pour la durée d'une ou deux campagnes, durant lesquelles ce seigneur ne commande des troupes suisses que celles qui se trouvent ï  l'armée dans laquelle il sert. Quand la paix survient, ce colonel perd sa fonction, quoique le roi conserve ces troupes[10]. Il est chargé du contrôle de toutes les troupes suisses en France ï  l'exception des Cent-Suisses. 15-1556 : Diègue Mandosse, Premier maïtre d'hôtel du Roi, ambassadeur extraordinaire devers les Suisses et les Grisons. 1567-1570 : Louis de Pfyffer 1573-1579 : Guillaume Tugginer 1616-1619 : Gaspard Galatti 1619-1626 : Fridolin Hessy 1626-1628 : François de Bassompierre (1579-1646), maréchal de France 1628-1633 : Jean Ulrich Greder von Wartenfels 1633-1635 : César du Cambout (1613-1641), marquis de Coislin, comte de Crécy, neveu de Richelieu, père de Pierre du Cambout de Coislin Leur lieutenant colonel, le baron Pierre Victor de Besenval de Brünstatt, est mêlé ï  tous les évènements du début de la Révolution [11] 1635-1651 : Gaspard Freuler 1651-1654 : Jean Melchior Hessy 1654-1685 : Laurent d'Estavayer Molondin 1685-1701 : Giovanni Pietro Stuppa (1621-1701), d'abord commandant d'une compagnie franche au service la France dès 1655, puis colonel du Régiment Vieux Stuppa de 1672 ï  1701, septième colonel du Régiment des Gardes Suisses. Entre 1674 ï  1688, le roi Louis XIV de France lui confie les fonctions de colonel-général des Suisses et Grisons. 1701-1702 : Maurice Wagner, de Soleure 1702-1722 : François de Reynold 1722-1736 : Jean Victor de Besenval de Brünstatt, père de Pierre Victor de Besenval de Brünstatt 1736-1742 : Jean-Jacques d'Erlach 1742-1743 : Rodolphe de Castella [12] 1743-1769 : Béat François Placide de La Tour-Ch'tillon de Zurlauben 1769-1792 : Louis-Auguste d'Affry, Gouverneur militaire de Paris. Des problèmes de santé l'empêchent d'être au palais des Tuileries, lors de la journée du 10 août 1792. Il est arrêté, jugé et acquitté par le tribunal révolutionnaire et reprend ses fonctions pour superviser le licenciement de toutes les troupes suisses au service la France. Généralités Le Monument du Lion de Lucerne. L'inscription Pour la loyauté et le courage de la Suisse, la fleur de lys, la flèche brisée dans le corps du roi-lion, célèbre le souvenir des Suisses morts au palais des Tuileries ou pour leur fidélité ï  Louis XVI de France. Ce monument, sculpté par le sculpteur danois Bertel Thorvaldsen en 1819, commémore ce sacrifice. On peut remarquer le grand nombre d'unités étrangères dans la Maison militaire du roi de France. Les étrangers sont réputés être indifférents aux intrigues de cour et partant plus dignes de confiance que les troupes françaises. Pourtant, dans la maison militaire du Roi, les gardes françaises ont la prééminence sur les gardes suisses, ceux-ci ne viennent qu'après eux. La milice jouissait des mêmes privilèges que les sujets nés dans le royaume, dont l'exemption d'imposition pour le garde et sa famille, même en cas de décès [13]. Les Suisses portent un uniforme rouge rehaussé de bleu. Les unités de la garde suisse ont le pas sur les régiments suisses ordinaires. Le recrutement de ces troupes d'élite, proches du pouvoir, était particulièrement sélectif. Les soldats étaient recrutés dans tous les cantons et pays alliés de la ConfÅ"deratio Helvetica. Les Suisses perçoivent une solde double. Les soldats ont leurs propres bannières et au début ils sont encadrés uniquement par des officiers de leur nation. De plus, les Suisses bénéficient de la liberté de culte et d'une juridiction particulière. Dans les unités suisses, le maintien de la discipline interne selon les codes suisses, nettement plus sévères que ceux de l'armée régulière française, est obligatoire. La capitulation générale de Soleure interdit aux Suisses d'être embarqués sur mer, mais quelques années plus tard, le régiment de Castella est envoyé en Corse. Les archives du régiment des gardes suisses sont enterrées secrètement par son adjudant dans la nuit du 9 août aux Tuileries, celui-ci devinant l'issue de la bataille. Un jardinier les déterre et elles sont solennellement brûlées par les nouvelles autorités républicaines. Le Monument du Lion ("Löwendenkmal") Le 10 août 1792, les mercenaires suisses connaissent l'épisode le plus sanglant de leur histoire. Alors que les Tuileries sont ï  feu et ï  sang, la garnison de mercenaires suisses du roi de France Louis XVI tentent de repousser les assauts des révolutionnaires. Les conflits sont d'une rare violence, 850 mercenaires - de jeunes hommes natifs de cette région de Suisse centrale - meurent durant les combats ou sont guillotinés les 2 et 3 septembre de la même année. A leur mémoire, un monument sculpté dans la roche dure est érigé en 1821 sur les hauteurs de la ville ; le "Lion de Lucerne", symbole des valeureux mercenaires suisses, agonise une lance plantée dans son flanc gauche. Au creux de sa grosse patte meurtrie, il sert une fleur de lys en gage de sa dévotion inconditionnelle au monarque français. A l'initiative de l'officier Karl Pfyffer von Altishofen, rescapé du massacre, les noms de tous les mercenaires morts sont gravés dans la roche.L'édifice est gigantesque (6m. de haut sur 10m. de long) et les traits de ce lion sacrifié ï  la gloire de la France semblent si humains que d'étranges sentiments assaillent le visiteur. Mark Twain l'a d'ailleurs qualifié de " morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde. " '

rare ORDRE du DRAPEAU ROUGE N° 86826 UNION SOVIETIQUE'

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rare medaille croix rouge ESTONIE 1920 1940'

rare medaille de la Croix Rouge ESTONIE 1920 1940 EESTI PUNANE RIST bronze argenté modele reglementaire belle fabrication bon ruban d'epoque Médaille en bronze argentée circulaire avec la boucle et anneau pour la suspension de ruban ; croix avec un émaillée ; au verso EESTI PUNANE RIST (Croix-Rouge estonienne) ; de l'oxydation et de l'usage d''ge ï  l'argenture ; le ruban original aurait été dans les couleurs nationales estoniennes. La société estonienne de la Croix-Rouge a été établie le 18 janvier 1919 par le rassemblement de ces organismes déjï  occupée dans le travail approprié tendant le malade, blessé, aux prisonniers de guerre et aux réfugiés et accédée ï  la Croix-Rouge internationale le 25 février 1922. La décoration commémorative de la Croix-Rouge estonienne a été établie le 6 août 1920 dans une classe simple sous forme de médaille d'argent. En 1925, la décoration a été réorganisée dans cinq classes et la médaille d'argent est devenue la 3ème récompense de classe. En 1936, la décoration a été adoptée par le gouvernement estonien avec cinq classes et trois médailles. Aucune médaille n'a été publiée après l'invasion soviétique de 1940 jusqu'ï  ce que l'Estonie ait regagné son indépendance en 1991. Cet exemple a lieu de la première période de l'indépendance estonienne, 1920 ï  1940. Seulement quelques cent médailles ont été fournies, presque exclusivement aux citoyens estoniens, et il est rare. Circular silvered bronze medal with loop and ring for ribbon suspension; the face with a red enamel Geneva (Greek) cross centrally; the reverse inscribed 'EESTI PUNANE RIST' (Estonian Red Cross); some age oxidisation and wear to silvering; on replaced ribbon (the original ribbon would have been in the Estonian national colours). The Estonian Society of the Red Cross was established on 18 January 1919 by the bringing together of those organisations already engaged in relevant work tending to the sick, wounded, prisoners of war and refugees and acceded to the International Red Cross on 25 February 1922. The Commemorative Decoration of the Estonian Red Cross was established on 6 August 1920 in a single class in the form of a silver medal. In 1925, the Decoration was reorganised into five classes and the silver medal became the 3rd class award. In 1936, the decoration was adopted by the Estonian government with five classes and three medals. No medals were issued after the Soviet invasion of 1940 until Estonia regained its independence in 1991. This example is from the first period of Estonian independence, 1920 to 1940. Only a few hundred medals were issued, almost exclusively to Estonian citizens, and it is rare.'

Rare sculpture LION de LUCERNE pour les gardes suisses'

Rare sculpture en bois du LION de LUCERNE pour les Gardes Suisses bonne piece originale en parfait état taille 235 mm x 120 mm x 90 mm belle fabrication des années 1830 representant le monument erigé en memoire des GARDES SUISSES tombés lors de la prise du chateau des Tuileries ï  Paris en 1792 un peu d'histoire ..... Gardes suisses (France) Gardes suisses (France) Sapeur des gardes suisses, 1779 Période 1616-1792 '€" 1815-1830 Pays France Branche Maison militaire du roi de France Type Infanterie Rôle Garde royale Effectif 1 600/2 324 personnes Batailles Journée du 10 août 1792 Les gardes suisses sont un régiment d'infanterie suisse servant les rois de France entre 1616 et 1792. L'utilisation d'unités de suisses pour assurer la garde des souverains se retrouve dans de nombreuses cours européennes ï  partir du XVe siècle. En France le pouvoir royal utilise un grand nombre d'unités militaires suisses. Parmi la garde royale, les gardes suisses et les Cent-Suisses, mais aussi les gardes des reines-régentes, des princes du sang, comme la compagnie des Suisses de Monsieur le comte d'Artois, et des grands officiers de la couronne, dont certaines unités sont suisses. Par contre, les régiments de ligne suisses, même commandés par des officiers venant des gardes suisses, ne sont pas des unités des gardes. Les premiers gardes suisses Quoique le régiment des gardes suisses ait été fondé au début du XVIIe siècle, les rois de France ont employé des soldats suisses dès avant cette date. Louis XI enrôle des Suisses comme instructeurs pour l'armée française et des gardes qu'il retient près de sa personne ï  partir de 1481[1]. Les soldats suisses se sont illustrés lors des batailles de Grandson et de Morat en 1476 Morat (1476) François Ier, successeur de Louis XII, combat dans le Milanais pour le reprendre. Le duc de Milan paie les gardes et les soldats suisses pour se défendre. Les Français et les Suisses se rencontrent ï  la bataille de Marignan, en 1515. Les Suisses sont vaincus après avoir bravement résisté ï  l'attaque des chevaliers français. François Ier reconquiert donc le Milanais. Après la bataille de Marignan, en 1515, le 29 novembre ï  Fribourg, la France signe avec les Suisses, un traité de paix perpétuelle qui sera respecté jusqu'ï  la chute de la monarchie française, en 1792. Par la suite, les Suisses mettent leurs mercenaires au service du roi de France, par le traité de Genève, le 7 novembre 1515. Celui-ci est complété par le traité d'alliance de 1521 entre la France et les Cantons[2] . Les mercenaires suisses ont la qualité de gens de guerre. Les Suisses s'engagent ï  fournir entre six et seize mille soldats au roi et la Suisse reçoit la protection d'un pays voisin puissant et belliqueux. Ils sont des alliés et des auxiliaires permanents, mais les Cantons restent les vrais souverains de ces troupes et se réservent le droit de les rappeler. Ces corps armés ont une indépendance complète, avec leurs propres règlements, leurs juges et leurs étendards. Les ordres sont donnés dans leur langue, en allemand, par des officiers suisses et les soldats restent liés aux lois de leurs Cantons : bref, le régiment est leur patrie, et toutes ces dispositions seront confirmées par tous les accords postérieurs. Le duc d'Alençon prend le titre de protecteur de la liberté des Pays-Bas et entre ï  Anvers avec la garde de sa personne. En avril 1544, Guillaume Froelich commandant des Cent-Suisses gagne la bataille de Cérisoles. En 1567, les Suisses protègent le roi Charles IX d'une tentative d'enlèvement de la part de Condé. Ils forment le carré face aux deux mille cavaliers protestants qui tentent d'enlever le roi ï  la sortie de Lagny, et lui permettent de rejoindre Paris où l'attend le connétable de Montmorency avec une armée de 10.000 hommes[3]. La même année, la reine Catherine de Médicis obtient des cantons la levée de 6 000 hommes qui prennent le nom de Gardes suisses du roi[4]. En 1571, le futur roi Henri III de France et son frère, le duc d'Alençon ont des archers et des hallebardiers suisses ï  leurs livrées. C'est leur chef, Montesquiou, qui tue le prince de Condé ï  la bataille de Jarnac. Quand Henri III de France devient roi, il garantit ï  son frère une petite armée, qui compte 50 Suisses. En 1589, ï  l'avènement d'Henri IV, les Suisses acceptent de ne pas être payés pendant deux mois, alors que la moitié de l'armée abandonne le roi[5]. La création des Gardes-suisses Du temps de Louis XIII, c'est César du Cambout de Coislin (1613-1641), neveu de Richelieu, qui est colonel général du régiment des Suisses et Grisons afin de renforcer le pouvoir. Ce n'est que cent trente-cinq ans après la création des Cent-Suisses, en 1616, que le roi Louis XIII donne ï  un régiment d'infanterie suisse le nom de gardes suisses. Il ne s'agit pas officiellement d'un corps de la maison militaire du roi de France, mais il en assume toutes les fonctions. La fonction principale du régiment des gardes suisses est d'assurer la garde intérieure du palais, veillant jour et nuit sur la personne du roi, l'accompagnant dans tous ses déplacements. En outre, ils sont dépositaires des Sceaux du Roi et gardiens des Joyaux de la Couronne de France. Ils forment le deuxième corps permanent étranger au service du roi. Régiment d'infanterie, il forme une brigade avec les Gardes-Françaises et combat en première ligne. À l'origine, les Gardes Suisses sont logés chez l'habitant. Le régiment est composé de douze compagnies de deux cents hommes chacune. Il s'agit en fait d'un corps d'élite des régiments suisses au service du roi de France. Gaspard Gallati de Glaris, est le premier colonel du régiment de 1616 ï  1619. Au cours du XVIIe siècle la garde suisse maintient une réputation de discipline et une régularité du service en temps de paix et ï  la guerre. L'apogée Louis XIV (1643-1715) La pièce d'eau des Suisses dans le prolongement de l'Orangerie du ch'teau de Versailles. La pièce d'eau des Suisses est un bassin, faisant partie du parc du ch'teau de Versailles, agrandie, entre 1679 et 1683, par les Gardes suisses au service du roi Louis XIV. Louis XIV transforme la Maison militaire du roi de France en un corps d'élite. Le nombre de troupes de la maison du roi est augmenté de manière très importante lors du règne du roi-Soleil, notamment par la création de nouvelles unités. Entre 1668 et 1671, Pierre Stoppa, colonel des gardes suisses et Louvois, secrétaire d'État de la Guerre, se mettent d'accord pour engager ï  l'insu des cantons suisses des compagnies franches qui coûtent moins cher au roi : six écus par mois [6], contre sept dans les formations capitulées. La levée de compagnies franches, désavouées par les cantons, par le gouvernement royal, dure de 1660 ï  1701[7]. Louis XIV et ses gardes ï  Paris en 1660. Les compagnies sont logées jusque vers 1690 dans les faubourgs de Suresnes, Rueil, Nanterre, Colombes et Saint-Denis. À la fin du règne de Louis XIV, un bataillon résidait ï  Paris, rue Grange-Batelière. Le roi impose le logement chez l'habitant aux paroisses où cantonnent des compagnies[8]. La fin du règne de Louis XIV et celui de ses successeurs voit se succéder les critiques contre la Maison militaire du roi de France. Le rôle de police joué par certains corps, comme les Gardes-Françaises ï  Port-Royal en 1709, ou les mousquetaires, chargés de l'arrestation des parlementaires, n'y est pas étranger. Le déclin de leur importance militaire, visible ï  la bataille de Dettingen ou ï  la bataille de Fontenoy en est une autre cause. Le calme politique de la période, exempte de tout soulèvement armé d'importance, ne rend pas nécessaire le maintien d'une garde personnelle pléthorique. Enfin le coût de ces nombreuses unités, dont certains n'ont plus qu'un rôle cérémoniel, est très élevé dans une période où l'endettement du royaume est considérable. Le XVIIIe siècle Officier des gardes suisses (lithographie du XVIIIe siècle). Par le XVIIIe siècle, les gardes suisses forment une brigade avec le régiment de Gardes-Françaises, avec lesquels ils partagent la garde extérieure. Comme les onze régiments d'infanterie de ligne suisses au service de la France, les gardes suisses portent des uniformes rouges. La garde suisse se distingue par des revers bleu foncé et des parements de broderie blanche. Seule la compagnie de grenadiers portent des bonnets d'ours, tandis que les autres portent des tricornes, coiffure de l'infanterie française. Le régiment des gardes suisses compte 1 600 hommes. Ils sont en temps de paix stationnée dans une caserne de la banlieue de Paris. Le régiment est organisé en douze compagnies, dont les différents capitaines sont le plus souvent officiers généraux ou mestres de camp de régiments suisses. En 1763 une compagnie de grenadiers est adjointe au régiment. Jusque-lï  c'est la compagnie des Cent-Suisses qui en tenait lieu ï  la guerre. Les premiers gardes sont arrivés ï  Rueil-Malmaison en 1646 mais ne disposaient pas de caserne. En 1754, Louis XV ordonne donc la construction de trois casernes ï  Rueil-Malmaison, Courbevoie et Saint-Denis. Les Gardes-Françaises, accusés de plus perturber l'ordre public que de le maintenir, sont repris en main et encasernés ï  partir de 1764. En 1760, 12.888 Suisses sont répartis dans onze régiments suisses contre 2.324 dans le régiment des gardes[9]. Étienne François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul, pourtant colonel général des Cent-Suisses et Grisons, tente, de 1762 ï  1770, de briser les privilèges des Suisses, selon la politique qu'il applique ï  toutes les troupes réglées, en tant que secrétaire d'État de la Guerre. Son objectif est de rapprocher le service suisse du service des troupes françaises ou prussiennes. À partir des années 1770, les Suisses sont même employés pour diverses travaux tels que l'assèchement des marais entourant Rochefort. Les Gardes suisses sont épargnés par les réformes du comte de Saint-Germain, nommé secrétaire d'État ï  la Guerre par Louis XVI le 25 octobre 1775. Officiers des Gardes-Suisses en 1789 De la Révolution ï  la Restauration (1789-1830] La Prise des Tuileries le 10 août 1792. Les uniformes rouges des Suisses les distinguent des autres combattants. Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly maréchal de France avant les combats de la journée du 10 août 1792. Lors de la révolution, les Gardes-Françaises prennent le parti du peuple et participent aux évènements révolutionnaires de 1789. Ils sont peu après versés dans la garde nationale de Paris. La maison militaire du roi de France est supprimée en 1791, ï  l'exception des gardes suisses. Le plus célèbre épisode de l'histoire de la Garde suisse était leur défense du palais des Tuileries dans le centre de Paris au cours de la journée du 10 août 1792. Ce jour-lï , outre quelques aristocrates et quelques domestiques du palais mal armés et un certain nombre de membres de la Garde Nationale, dont le bataillon des Filles-Saint-Thomas et des officiers ayant récemment démissionné, le palais est protégé par 950 gardes suisses. Seule une compagnie de ces gardes de 300 hommes est resté dans sa caserne pour escorter un convoi de grains en Normandie peu de jours auparavant. Ils défendent un palais des Tuileries vide puisque le roi en est parti avant le déclenchement de la bataille pour se réfugier auprès de l'assemblée législative. Les gardes suisses survivants sont conduits ï  la guillotine. Le corps principal des Gardes suisses bat en retraite ï  travers le palais des Tuileries et se retire ï  travers les jardins ï  l'arrière de l'édifice. À ce moment-lï , ils sont dépassés en nombre, près de la fontaine centrale, morcelés en petits groupes et taillés en pièces. Les Gardes suisses restés dans le Palais sont pourchassés et tués, de même qu'un certain nombre de domestiques et courtisans ne pouvant se mêler ï  la foule. Des 950 Gardes suisses présents aux Tuileries, environ 600 sont tués au combat, ou en tentant de se rendre aux attaquants, après avoir reçu l'ordre de Louis XVI de cesser le feu et de déposer les armes.. Environ 60 sont faits prisonniers ï  l'Hôtel de Ville et sont massacrés lï -bas. D'autres meurent en prison des suites de leurs blessures ou sont tués durant les massacres de septembre qui s'ensuivent. Une centaine de Gardes aurait survécu. Certains gardes suisses qui sont tués lors de la prise du palais des Tuileries seront inhumés ï  la Chapelle expiatoire ï  Paris (aujourd'hui square Louis XVI). Le Baron Charles-Léodegar Bachmann, l'un des officiers supérieurs commandant les Suisses aux Tuileries est toutefois jugé, mais il est guillotiné en septembre avec son uniforme rouge. Deux officiers suisses survivent et par la suite parviennent ï  devenir des officiers supérieurs des armées napoléoniennes. Quatre régiments d'infanterie sont employés par Napoléon Ier, ï  la fois en Espagne et en Russie. Le colonel général des Suisses est ï  cette époque Louis-Alexandre Berthier, prince de Wagram et de Neuch'tel, vice-connétable de l'Empire, puis Jean Lannes, duc de Montebello. La Chapelle expiatoire Sous la Restauration, les Bourbons font appel ï  des troupes suisses. Deux des huit régiments d'infanterie inclus dans la Garde Royale de 1815 ï  1830 sont formés de Suisses et peuvent être considérés comme les successeurs des anciens Gardes suisses. Le colonel général des Suisses est Henri, duc de Bordeaux, petit-fils du roi Charles X. Lorsque le palais des Tuileries est envahi ï  nouveau, lors des Trois Glorieuses, les régiments suisses, craignant un autre massacre, ne sont pas utilisés ï  nouveau. Leurs unités sont définitivement supprimées le 11 août 1830. En 1832, des vétérans des régiments suisses dissous forment un autre régiment, la légion de Hohenlohe de la Légion étrangère pour le service en Algérie. Chefs de corps Colonels généraux des Gardes Suisses L'un de leurs colonels François de Bassompierre (1579-1646), futur maréchal de France. Le colonel général des Suisses et Grisons. Dès l'origine, le roi envoie un grand seigneur auprès des cantons pour favoriser la levée des troupes destinées ï  le servir. Ce même prince ou seigneur marche ï  leur tête pendant les campagnes, avec le titre de capitaine des Suisses, ou colonel des Suisses. Ce n'est qu'une simple commission, pour la durée d'une ou deux campagnes, durant lesquelles ce seigneur ne commande des troupes suisses que celles qui se trouvent ï  l'armée dans laquelle il sert. Quand la paix survient, ce colonel perd sa fonction, quoique le roi conserve ces troupes[10]. Il est chargé du contrôle de toutes les troupes suisses en France ï  l'exception des Cent-Suisses. 15-1556 : Diègue Mandosse, Premier maïtre d'hôtel du Roi, ambassadeur extraordinaire devers les Suisses et les Grisons. 1567-1570 : Louis de Pfyffer 1573-1579 : Guillaume Tugginer 1616-1619 : Gaspard Galatti 1619-1626 : Fridolin Hessy 1626-1628 : François de Bassompierre (1579-1646), maréchal de France 1628-1633 : Jean Ulrich Greder von Wartenfels 1633-1635 : César du Cambout (1613-1641), marquis de Coislin, comte de Crécy, neveu de Richelieu, père de Pierre du Cambout de Coislin Leur lieutenant colonel, le baron Pierre Victor de Besenval de Brünstatt, est mêlé ï  tous les évènements du début de la Révolution [11] 1635-1651 : Gaspard Freuler 1651-1654 : Jean Melchior Hessy 1654-1685 : Laurent d'Estavayer Molondin 1685-1701 : Giovanni Pietro Stuppa (1621-1701), d'abord commandant d'une compagnie franche au service la France dès 1655, puis colonel du Régiment Vieux Stuppa de 1672 ï  1701, septième colonel du Régiment des Gardes Suisses. Entre 1674 ï  1688, le roi Louis XIV de France lui confie les fonctions de colonel-général des Suisses et Grisons. 1701-1702 : Maurice Wagner, de Soleure 1702-1722 : François de Reynold 1722-1736 : Jean Victor de Besenval de Brünstatt, père de Pierre Victor de Besenval de Brünstatt 1736-1742 : Jean-Jacques d'Erlach 1742-1743 : Rodolphe de Castella [12] 1743-1769 : Béat François Placide de La Tour-Ch'tillon de Zurlauben 1769-1792 : Louis-Auguste d'Affry, Gouverneur militaire de Paris. Des problèmes de santé l'empêchent d'être au palais des Tuileries, lors de la journée du 10 août 1792. Il est arrêté, jugé et acquitté par le tribunal révolutionnaire et reprend ses fonctions pour superviser le licenciement de toutes les troupes suisses au service la France. Généralités Le Monument du Lion de Lucerne. L'inscription Pour la loyauté et le courage de la Suisse, la fleur de lys, la flèche brisée dans le corps du roi-lion, célèbre le souvenir des Suisses morts au palais des Tuileries ou pour leur fidélité ï  Louis XVI de France. Ce monument, sculpté par le sculpteur danois Bertel Thorvaldsen en 1819, commémore ce sacrifice. On peut remarquer le grand nombre d'unités étrangères dans la Maison militaire du roi de France. Les étrangers sont réputés être indifférents aux intrigues de cour et partant plus dignes de confiance que les troupes françaises. Pourtant, dans la maison militaire du Roi, les gardes françaises ont la prééminence sur les gardes suisses, ceux-ci ne viennent qu'après eux. La milice jouissait des mêmes privilèges que les sujets nés dans le royaume, dont l'exemption d'imposition pour le garde et sa famille, même en cas de décès [13]. Les Suisses portent un uniforme rouge rehaussé de bleu. Les unités de la garde suisse ont le pas sur les régiments suisses ordinaires. Le recrutement de ces troupes d'élite, proches du pouvoir, était particulièrement sélectif. Les soldats étaient recrutés dans tous les cantons et pays alliés de la ConfÅ"deratio Helvetica. Les Suisses perçoivent une solde double. Les soldats ont leurs propres bannières et au début ils sont encadrés uniquement par des officiers de leur nation. De plus, les Suisses bénéficient de la liberté de culte et d'une juridiction particulière. Dans les unités suisses, le maintien de la discipline interne selon les codes suisses, nettement plus sévères que ceux de l'armée régulière française, est obligatoire. La capitulation générale de Soleure interdit aux Suisses d'être embarqués sur mer, mais quelques années plus tard, le régiment de Castella est envoyé en Corse. Les archives du régiment des gardes suisses sont enterrées secrètement par son adjudant dans la nuit du 9 août aux Tuileries, celui-ci devinant l'issue de la bataille. Un jardinier les déterre et elles sont solennellement brûlées par les nouvelles autorités républicaines. Le Monument du Lion ("Löwendenkmal") Le 10 août 1792, les mercenaires suisses connaissent l'épisode le plus sanglant de leur histoire. Alors que les Tuileries sont ï  feu et ï  sang, la garnison de mercenaires suisses du roi de France Louis XVI tentent de repousser les assauts des révolutionnaires. Les conflits sont d'une rare violence, 850 mercenaires - de jeunes hommes natifs de cette région de Suisse centrale - meurent durant les combats ou sont guillotinés les 2 et 3 septembre de la même année. A leur mémoire, un monument sculpté dans la roche dure est érigé en 1821 sur les hauteurs de la ville ; le "Lion de Lucerne", symbole des valeureux mercenaires suisses, agonise une lance plantée dans son flanc gauche. Au creux de sa grosse patte meurtrie, il sert une fleur de lys en gage de sa dévotion inconditionnelle au monarque français. A l'initiative de l'officier Karl Pfyffer von Altishofen, rescapé du massacre, les noms de tous les mercenaires morts sont gravés dans la roche.L'édifice est gigantesque (6m. de haut sur 10m. de long) et les traits de ce lion sacrifié ï  la gloire de la France semblent si humains que d'étranges sentiments assaillent le visiteur. Mark Twain l'a d'ailleurs qualifié de " morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde. " '

Croix commémorative Forces armées polonaises ï  l'OUEST'

belle et rare Croix commémorative des Forces armées polonaises ï  l'OUESTbelle fabrication bon ruban d'epoque aves ses 3 barrettes d'origine MONTECASSINOANKONA BOLONIAun peu d'histoire .....Forces armées polonaises ï  l'Ouest Wladyslaw Sikorski - le commandant suprême des Forces armées polonaisesBouton WP soldat en France, 1940Winston Churchill, les visites en compagnie de Wladyslaw Sikorski unité des Forces armées polonaises ï  l'Ouest1re Division blindée ï  Haddington général Maczek 1943Universal Transporteur Forces armées polonaises ï  l'Ouest (de reconstruction)Uniforme d'un soldat de la brigade indépendante des Carpates RifleWladyslaw AndersCroix commémorative des Forces armées polonaises ï  l'OuestForces armées polonaises - a organisé des formations militaires qui ont été créés en dehors de l'automne 1939 polonaise , basée sur les contrats signés par les miÄ™dzysojuszniczych Bretagne et la France . Commandée l'Forces armées polonaises Supreme Commander . '

Rare sculpture LION de LUCERNE pour les gardes suisses'

Rare sculpture en bois du LION de LUCERNE pour les Gardes Suisses bonne piece originale en parfait état taille 235 mm x 120 mm x 90 mm belle fabrication des années 1830 representant le monument erigé en memoire des GARDES SUISSES tombés lors de la prise du chateau des Tuileries ï  Paris en 1792 un peu d'histoire ..... Gardes suisses (France) Gardes suisses (France) Sapeur des gardes suisses, 1779 Période 1616-1792 '€" 1815-1830 Pays France Branche Maison militaire du roi de France Type Infanterie Rôle Garde royale Effectif 1 600/2 324 personnes Batailles Journée du 10 août 1792 Les gardes suisses sont un régiment d'infanterie suisse servant les rois de France entre 1616 et 1792. L'utilisation d'unités de suisses pour assurer la garde des souverains se retrouve dans de nombreuses cours européennes ï  partir du XVe siècle. En France le pouvoir royal utilise un grand nombre d'unités militaires suisses. Parmi la garde royale, les gardes suisses et les Cent-Suisses, mais aussi les gardes des reines-régentes, des princes du sang, comme la compagnie des Suisses de Monsieur le comte d'Artois, et des grands officiers de la couronne, dont certaines unités sont suisses. Par contre, les régiments de ligne suisses, même commandés par des officiers venant des gardes suisses, ne sont pas des unités des gardes. Les premiers gardes suisses Quoique le régiment des gardes suisses ait été fondé au début du XVIIe siècle, les rois de France ont employé des soldats suisses dès avant cette date. Louis XI enrôle des Suisses comme instructeurs pour l'armée française et des gardes qu'il retient près de sa personne ï  partir de 1481[1]. Les soldats suisses se sont illustrés lors des batailles de Grandson et de Morat en 1476 Morat (1476) François Ier, successeur de Louis XII, combat dans le Milanais pour le reprendre. Le duc de Milan paie les gardes et les soldats suisses pour se défendre. Les Français et les Suisses se rencontrent ï  la bataille de Marignan, en 1515. Les Suisses sont vaincus après avoir bravement résisté ï  l'attaque des chevaliers français. François Ier reconquiert donc le Milanais. Après la bataille de Marignan, en 1515, le 29 novembre ï  Fribourg, la France signe avec les Suisses, un traité de paix perpétuelle qui sera respecté jusqu'ï  la chute de la monarchie française, en 1792. Par la suite, les Suisses mettent leurs mercenaires au service du roi de France, par le traité de Genève, le 7 novembre 1515. Celui-ci est complété par le traité d'alliance de 1521 entre la France et les Cantons[2] . Les mercenaires suisses ont la qualité de gens de guerre. Les Suisses s'engagent ï  fournir entre six et seize mille soldats au roi et la Suisse reçoit la protection d'un pays voisin puissant et belliqueux. Ils sont des alliés et des auxiliaires permanents, mais les Cantons restent les vrais souverains de ces troupes et se réservent le droit de les rappeler. Ces corps armés ont une indépendance complète, avec leurs propres règlements, leurs juges et leurs étendards. Les ordres sont donnés dans leur langue, en allemand, par des officiers suisses et les soldats restent liés aux lois de leurs Cantons : bref, le régiment est leur patrie, et toutes ces dispositions seront confirmées par tous les accords postérieurs. Le duc d'Alençon prend le titre de protecteur de la liberté des Pays-Bas et entre ï  Anvers avec la garde de sa personne. En avril 1544, Guillaume Froelich commandant des Cent-Suisses gagne la bataille de Cérisoles. En 1567, les Suisses protègent le roi Charles IX d'une tentative d'enlèvement de la part de Condé. Ils forment le carré face aux deux mille cavaliers protestants qui tentent d'enlever le roi ï  la sortie de Lagny, et lui permettent de rejoindre Paris où l'attend le connétable de Montmorency avec une armée de 10.000 hommes[3]. La même année, la reine Catherine de Médicis obtient des cantons la levée de 6 000 hommes qui prennent le nom de Gardes suisses du roi[4]. En 1571, le futur roi Henri III de France et son frère, le duc d'Alençon ont des archers et des hallebardiers suisses ï  leurs livrées. C'est leur chef, Montesquiou, qui tue le prince de Condé ï  la bataille de Jarnac. Quand Henri III de France devient roi, il garantit ï  son frère une petite armée, qui compte 50 Suisses. En 1589, ï  l'avènement d'Henri IV, les Suisses acceptent de ne pas être payés pendant deux mois, alors que la moitié de l'armée abandonne le roi[5]. La création des Gardes-suisses Du temps de Louis XIII, c'est César du Cambout de Coislin (1613-1641), neveu de Richelieu, qui est colonel général du régiment des Suisses et Grisons afin de renforcer le pouvoir. Ce n'est que cent trente-cinq ans après la création des Cent-Suisses, en 1616, que le roi Louis XIII donne ï  un régiment d'infanterie suisse le nom de gardes suisses. Il ne s'agit pas officiellement d'un corps de la maison militaire du roi de France, mais il en assume toutes les fonctions. La fonction principale du régiment des gardes suisses est d'assurer la garde intérieure du palais, veillant jour et nuit sur la personne du roi, l'accompagnant dans tous ses déplacements. En outre, ils sont dépositaires des Sceaux du Roi et gardiens des Joyaux de la Couronne de France. Ils forment le deuxième corps permanent étranger au service du roi. Régiment d'infanterie, il forme une brigade avec les Gardes-Françaises et combat en première ligne. À l'origine, les Gardes Suisses sont logés chez l'habitant. Le régiment est composé de douze compagnies de deux cents hommes chacune. Il s'agit en fait d'un corps d'élite des régiments suisses au service du roi de France. Gaspard Gallati de Glaris, est le premier colonel du régiment de 1616 ï  1619. Au cours du XVIIe siècle la garde suisse maintient une réputation de discipline et une régularité du service en temps de paix et ï  la guerre. L'apogée Louis XIV (1643-1715) La pièce d'eau des Suisses dans le prolongement de l'Orangerie du ch'teau de Versailles. La pièce d'eau des Suisses est un bassin, faisant partie du parc du ch'teau de Versailles, agrandie, entre 1679 et 1683, par les Gardes suisses au service du roi Louis XIV. Louis XIV transforme la Maison militaire du roi de France en un corps d'élite. Le nombre de troupes de la maison du roi est augmenté de manière très importante lors du règne du roi-Soleil, notamment par la création de nouvelles unités. Entre 1668 et 1671, Pierre Stoppa, colonel des gardes suisses et Louvois, secrétaire d'État de la Guerre, se mettent d'accord pour engager ï  l'insu des cantons suisses des compagnies franches qui coûtent moins cher au roi : six écus par mois [6], contre sept dans les formations capitulées. La levée de compagnies franches, désavouées par les cantons, par le gouvernement royal, dure de 1660 ï  1701[7]. Louis XIV et ses gardes ï  Paris en 1660. Les compagnies sont logées jusque vers 1690 dans les faubourgs de Suresnes, Rueil, Nanterre, Colombes et Saint-Denis. À la fin du règne de Louis XIV, un bataillon résidait ï  Paris, rue Grange-Batelière. Le roi impose le logement chez l'habitant aux paroisses où cantonnent des compagnies[8]. La fin du règne de Louis XIV et celui de ses successeurs voit se succéder les critiques contre la Maison militaire du roi de France. Le rôle de police joué par certains corps, comme les Gardes-Françaises ï  Port-Royal en 1709, ou les mousquetaires, chargés de l'arrestation des parlementaires, n'y est pas étranger. Le déclin de leur importance militaire, visible ï  la bataille de Dettingen ou ï  la bataille de Fontenoy en est une autre cause. Le calme politique de la période, exempte de tout soulèvement armé d'importance, ne rend pas nécessaire le maintien d'une garde personnelle pléthorique. Enfin le coût de ces nombreuses unités, dont certains n'ont plus qu'un rôle cérémoniel, est très élevé dans une période où l'endettement du royaume est considérable. Le XVIIIe siècle Officier des gardes suisses (lithographie du XVIIIe siècle). Par le XVIIIe siècle, les gardes suisses forment une brigade avec le régiment de Gardes-Françaises, avec lesquels ils partagent la garde extérieure. Comme les onze régiments d'infanterie de ligne suisses au service de la France, les gardes suisses portent des uniformes rouges. La garde suisse se distingue par des revers bleu foncé et des parements de broderie blanche. Seule la compagnie de grenadiers portent des bonnets d'ours, tandis que les autres portent des tricornes, coiffure de l'infanterie française. Le régiment des gardes suisses compte 1 600 hommes. Ils sont en temps de paix stationnée dans une caserne de la banlieue de Paris. Le régiment est organisé en douze compagnies, dont les différents capitaines sont le plus souvent officiers généraux ou mestres de camp de régiments suisses. En 1763 une compagnie de grenadiers est adjointe au régiment. Jusque-lï  c'est la compagnie des Cent-Suisses qui en tenait lieu ï  la guerre. Les premiers gardes sont arrivés ï  Rueil-Malmaison en 1646 mais ne disposaient pas de caserne. En 1754, Louis XV ordonne donc la construction de trois casernes ï  Rueil-Malmaison, Courbevoie et Saint-Denis. Les Gardes-Françaises, accusés de plus perturber l'ordre public que de le maintenir, sont repris en main et encasernés ï  partir de 1764. En 1760, 12.888 Suisses sont répartis dans onze régiments suisses contre 2.324 dans le régiment des gardes[9]. Étienne François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul, pourtant colonel général des Cent-Suisses et Grisons, tente, de 1762 ï  1770, de briser les privilèges des Suisses, selon la politique qu'il applique ï  toutes les troupes réglées, en tant que secrétaire d'État de la Guerre. Son objectif est de rapprocher le service suisse du service des troupes françaises ou prussiennes. À partir des années 1770, les Suisses sont même employés pour diverses travaux tels que l'assèchement des marais entourant Rochefort. Les Gardes suisses sont épargnés par les réformes du comte de Saint-Germain, nommé secrétaire d'État ï  la Guerre par Louis XVI le 25 octobre 1775. Officiers des Gardes-Suisses en 1789 De la Révolution ï  la Restauration (1789-1830] La Prise des Tuileries le 10 août 1792. Les uniformes rouges des Suisses les distinguent des autres combattants. Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly maréchal de France avant les combats de la journée du 10 août 1792. Lors de la révolution, les Gardes-Françaises prennent le parti du peuple et participent aux évènements révolutionnaires de 1789. Ils sont peu après versés dans la garde nationale de Paris. La maison militaire du roi de France est supprimée en 1791, ï  l'exception des gardes suisses. Le plus célèbre épisode de l'histoire de la Garde suisse était leur défense du palais des Tuileries dans le centre de Paris au cours de la journée du 10 août 1792. Ce jour-lï , outre quelques aristocrates et quelques domestiques du palais mal armés et un certain nombre de membres de la Garde Nationale, dont le bataillon des Filles-Saint-Thomas et des officiers ayant récemment démissionné, le palais est protégé par 950 gardes suisses. Seule une compagnie de ces gardes de 300 hommes est resté dans sa caserne pour escorter un convoi de grains en Normandie peu de jours auparavant. Ils défendent un palais des Tuileries vide puisque le roi en est parti avant le déclenchement de la bataille pour se réfugier auprès de l'assemblée législative. Les gardes suisses survivants sont conduits ï  la guillotine. Le corps principal des Gardes suisses bat en retraite ï  travers le palais des Tuileries et se retire ï  travers les jardins ï  l'arrière de l'édifice. À ce moment-lï , ils sont dépassés en nombre, près de la fontaine centrale, morcelés en petits groupes et taillés en pièces. Les Gardes suisses restés dans le Palais sont pourchassés et tués, de même qu'un certain nombre de domestiques et courtisans ne pouvant se mêler ï  la foule. Des 950 Gardes suisses présents aux Tuileries, environ 600 sont tués au combat, ou en tentant de se rendre aux attaquants, après avoir reçu l'ordre de Louis XVI de cesser le feu et de déposer les armes.. Environ 60 sont faits prisonniers ï  l'Hôtel de Ville et sont massacrés lï -bas. D'autres meurent en prison des suites de leurs blessures ou sont tués durant les massacres de septembre qui s'ensuivent. Une centaine de Gardes aurait survécu. Certains gardes suisses qui sont tués lors de la prise du palais des Tuileries seront inhumés ï  la Chapelle expiatoire ï  Paris (aujourd'hui square Louis XVI). Le Baron Charles-Léodegar Bachmann, l'un des officiers supérieurs commandant les Suisses aux Tuileries est toutefois jugé, mais il est guillotiné en septembre avec son uniforme rouge. Deux officiers suisses survivent et par la suite parviennent ï  devenir des officiers supérieurs des armées napoléoniennes. Quatre régiments d'infanterie sont employés par Napoléon Ier, ï  la fois en Espagne et en Russie. Le colonel général des Suisses est ï  cette époque Louis-Alexandre Berthier, prince de Wagram et de Neuch'tel, vice-connétable de l'Empire, puis Jean Lannes, duc de Montebello. La Chapelle expiatoire Sous la Restauration, les Bourbons font appel ï  des troupes suisses. Deux des huit régiments d'infanterie inclus dans la Garde Royale de 1815 ï  1830 sont formés de Suisses et peuvent être considérés comme les successeurs des anciens Gardes suisses. Le colonel général des Suisses est Henri, duc de Bordeaux, petit-fils du roi Charles X. Lorsque le palais des Tuileries est envahi ï  nouveau, lors des Trois Glorieuses, les régiments suisses, craignant un autre massacre, ne sont pas utilisés ï  nouveau. Leurs unités sont définitivement supprimées le 11 août 1830. En 1832, des vétérans des régiments suisses dissous forment un autre régiment, la légion de Hohenlohe de la Légion étrangère pour le service en Algérie. Chefs de corps Colonels généraux des Gardes Suisses L'un de leurs colonels François de Bassompierre (1579-1646), futur maréchal de France. Le colonel général des Suisses et Grisons. Dès l'origine, le roi envoie un grand seigneur auprès des cantons pour favoriser la levée des troupes destinées ï  le servir. Ce même prince ou seigneur marche ï  leur tête pendant les campagnes, avec le titre de capitaine des Suisses, ou colonel des Suisses. Ce n'est qu'une simple commission, pour la durée d'une ou deux campagnes, durant lesquelles ce seigneur ne commande des troupes suisses que celles qui se trouvent ï  l'armée dans laquelle il sert. Quand la paix survient, ce colonel perd sa fonction, quoique le roi conserve ces troupes[10]. Il est chargé du contrôle de toutes les troupes suisses en France ï  l'exception des Cent-Suisses. 15-1556 : Diègue Mandosse, Premier maïtre d'hôtel du Roi, ambassadeur extraordinaire devers les Suisses et les Grisons. 1567-1570 : Louis de Pfyffer 1573-1579 : Guillaume Tugginer 1616-1619 : Gaspard Galatti 1619-1626 : Fridolin Hessy 1626-1628 : François de Bassompierre (1579-1646), maréchal de France 1628-1633 : Jean Ulrich Greder von Wartenfels 1633-1635 : César du Cambout (1613-1641), marquis de Coislin, comte de Crécy, neveu de Richelieu, père de Pierre du Cambout de Coislin Leur lieutenant colonel, le baron Pierre Victor de Besenval de Brünstatt, est mêlé ï  tous les évènements du début de la Révolution [11] 1635-1651 : Gaspard Freuler 1651-1654 : Jean Melchior Hessy 1654-1685 : Laurent d'Estavayer Molondin 1685-1701 : Giovanni Pietro Stuppa (1621-1701), d'abord commandant d'une compagnie franche au service la France dès 1655, puis colonel du Régiment Vieux Stuppa de 1672 ï  1701, septième colonel du Régiment des Gardes Suisses. Entre 1674 ï  1688, le roi Louis XIV de France lui confie les fonctions de colonel-général des Suisses et Grisons. 1701-1702 : Maurice Wagner, de Soleure 1702-1722 : François de Reynold 1722-1736 : Jean Victor de Besenval de Brünstatt, père de Pierre Victor de Besenval de Brünstatt 1736-1742 : Jean-Jacques d'Erlach 1742-1743 : Rodolphe de Castella [12] 1743-1769 : Béat François Placide de La Tour-Ch'tillon de Zurlauben 1769-1792 : Louis-Auguste d'Affry, Gouverneur militaire de Paris. Des problèmes de santé l'empêchent d'être au palais des Tuileries, lors de la journée du 10 août 1792. Il est arrêté, jugé et acquitté par le tribunal révolutionnaire et reprend ses fonctions pour superviser le licenciement de toutes les troupes suisses au service la France. Généralités Le Monument du Lion de Lucerne. L'inscription Pour la loyauté et le courage de la Suisse, la fleur de lys, la flèche brisée dans le corps du roi-lion, célèbre le souvenir des Suisses morts au palais des Tuileries ou pour leur fidélité ï  Louis XVI de France. Ce monument, sculpté par le sculpteur danois Bertel Thorvaldsen en 1819, commémore ce sacrifice. On peut remarquer le grand nombre d'unités étrangères dans la Maison militaire du roi de France. Les étrangers sont réputés être indifférents aux intrigues de cour et partant plus dignes de confiance que les troupes françaises. Pourtant, dans la maison militaire du Roi, les gardes françaises ont la prééminence sur les gardes suisses, ceux-ci ne viennent qu'après eux. La milice jouissait des mêmes privilèges que les sujets nés dans le royaume, dont l'exemption d'imposition pour le garde et sa famille, même en cas de décès [13]. Les Suisses portent un uniforme rouge rehaussé de bleu. Les unités de la garde suisse ont le pas sur les régiments suisses ordinaires. Le recrutement de ces troupes d'élite, proches du pouvoir, était particulièrement sélectif. Les soldats étaient recrutés dans tous les cantons et pays alliés de la ConfÅ"deratio Helvetica. Les Suisses perçoivent une solde double. Les soldats ont leurs propres bannières et au début ils sont encadrés uniquement par des officiers de leur nation. De plus, les Suisses bénéficient de la liberté de culte et d'une juridiction particulière. Dans les unités suisses, le maintien de la discipline interne selon les codes suisses, nettement plus sévères que ceux de l'armée régulière française, est obligatoire. La capitulation générale de Soleure interdit aux Suisses d'être embarqués sur mer, mais quelques années plus tard, le régiment de Castella est envoyé en Corse. Les archives du régiment des gardes suisses sont enterrées secrètement par son adjudant dans la nuit du 9 août aux Tuileries, celui-ci devinant l'issue de la bataille. Un jardinier les déterre et elles sont solennellement brûlées par les nouvelles autorités républicaines. Le Monument du Lion ("Löwendenkmal") Le 10 août 1792, les mercenaires suisses connaissent l'épisode le plus sanglant de leur histoire. Alors que les Tuileries sont ï  feu et ï  sang, la garnison de mercenaires suisses du roi de France Louis XVI tentent de repousser les assauts des révolutionnaires. Les conflits sont d'une rare violence, 850 mercenaires - de jeunes hommes natifs de cette région de Suisse centrale - meurent durant les combats ou sont guillotinés les 2 et 3 septembre de la même année. A leur mémoire, un monument sculpté dans la roche dure est érigé en 1821 sur les hauteurs de la ville ; le "Lion de Lucerne", symbole des valeureux mercenaires suisses, agonise une lance plantée dans son flanc gauche. Au creux de sa grosse patte meurtrie, il sert une fleur de lys en gage de sa dévotion inconditionnelle au monarque français. A l'initiative de l'officier Karl Pfyffer von Altishofen, rescapé du massacre, les noms de tous les mercenaires morts sont gravés dans la roche.L'édifice est gigantesque (6m. de haut sur 10m. de long) et les traits de ce lion sacrifié ï  la gloire de la France semblent si humains que d'étranges sentiments assaillent le visiteur. Mark Twain l'a d'ailleurs qualifié de " morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde. " '

rare medaille croix rouge ESTONIE 1920 1940'

rare medaille de la Croix Rouge ESTONIE 1920 1940 EESTI PUNANE RIST bronze argenté modele reglementaire belle fabrication bon ruban d'epoque Médaille en bronze argentée circulaire avec la boucle et anneau pour la suspension de ruban ; croix avec un émaillée ; au verso EESTI PUNANE RIST (Croix-Rouge estonienne) ; de l'oxydation et de l'usage d''ge ï  l'argenture ; le ruban original aurait été dans les couleurs nationales estoniennes. La société estonienne de la Croix-Rouge a été établie le 18 janvier 1919 par le rassemblement de ces organismes déjï  occupée dans le travail approprié tendant le malade, blessé, aux prisonniers de guerre et aux réfugiés et accédée ï  la Croix-Rouge internationale le 25 février 1922. La décoration commémorative de la Croix-Rouge estonienne a été établie le 6 août 1920 dans une classe simple sous forme de médaille d'argent. En 1925, la décoration a été réorganisée dans cinq classes et la médaille d'argent est devenue la 3ème récompense de classe. En 1936, la décoration a été adoptée par le gouvernement estonien avec cinq classes et trois médailles. Aucune médaille n'a été publiée après l'invasion soviétique de 1940 jusqu'ï  ce que l'Estonie ait regagné son indépendance en 1991. Cet exemple a lieu de la première période de l'indépendance estonienne, 1920 ï  1940. Seulement quelques cent médailles ont été fournies, presque exclusivement aux citoyens estoniens, et il est rare. Circular silvered bronze medal with loop and ring for ribbon suspension; the face with a red enamel Geneva (Greek) cross centrally; the reverse inscribed 'EESTI PUNANE RIST' (Estonian Red Cross); some age oxidisation and wear to silvering; on replaced ribbon (the original ribbon would have been in the Estonian national colours). The Estonian Society of the Red Cross was established on 18 January 1919 by the bringing together of those organisations already engaged in relevant work tending to the sick, wounded, prisoners of war and refugees and acceded to the International Red Cross on 25 February 1922. The Commemorative Decoration of the Estonian Red Cross was established on 6 August 1920 in a single class in the form of a silver medal. In 1925, the Decoration was reorganised into five classes and the silver medal became the 3rd class award. In 1936, the decoration was adopted by the Estonian government with five classes and three medals. No medals were issued after the Soviet invasion of 1940 until Estonia regained its independence in 1991. This example is from the first period of Estonian independence, 1920 to 1940. Only a few hundred medals were issued, almost exclusively to Estonian citizens, and it is rare.'

Rare sculpture LION de LUCERNE pour les gardes suisses'

Rare sculpture en bois du LION de LUCERNE pour les Gardes Suisses bonne piece originale en parfait état taille 235 mm x 120 mm x 90 mm belle fabrication des années 1830 representant le monument erigé en memoire des GARDES SUISSES tombés lors de la prise du chateau des Tuileries ï  Paris en 1792 un peu d'histoire ..... Gardes suisses (France) Gardes suisses (France) Sapeur des gardes suisses, 1779 Période 1616-1792 '€" 1815-1830 Pays France Branche Maison militaire du roi de France Type Infanterie Rôle Garde royale Effectif 1 600/2 324 personnes Batailles Journée du 10 août 1792 Les gardes suisses sont un régiment d'infanterie suisse servant les rois de France entre 1616 et 1792. L'utilisation d'unités de suisses pour assurer la garde des souverains se retrouve dans de nombreuses cours européennes ï  partir du XVe siècle. En France le pouvoir royal utilise un grand nombre d'unités militaires suisses. Parmi la garde royale, les gardes suisses et les Cent-Suisses, mais aussi les gardes des reines-régentes, des princes du sang, comme la compagnie des Suisses de Monsieur le comte d'Artois, et des grands officiers de la couronne, dont certaines unités sont suisses. Par contre, les régiments de ligne suisses, même commandés par des officiers venant des gardes suisses, ne sont pas des unités des gardes. Les premiers gardes suisses Quoique le régiment des gardes suisses ait été fondé au début du XVIIe siècle, les rois de France ont employé des soldats suisses dès avant cette date. Louis XI enrôle des Suisses comme instructeurs pour l'armée française et des gardes qu'il retient près de sa personne ï  partir de 1481[1]. Les soldats suisses se sont illustrés lors des batailles de Grandson et de Morat en 1476 Morat (1476) François Ier, successeur de Louis XII, combat dans le Milanais pour le reprendre. Le duc de Milan paie les gardes et les soldats suisses pour se défendre. Les Français et les Suisses se rencontrent ï  la bataille de Marignan, en 1515. Les Suisses sont vaincus après avoir bravement résisté ï  l'attaque des chevaliers français. François Ier reconquiert donc le Milanais. Après la bataille de Marignan, en 1515, le 29 novembre ï  Fribourg, la France signe avec les Suisses, un traité de paix perpétuelle qui sera respecté jusqu'ï  la chute de la monarchie française, en 1792. Par la suite, les Suisses mettent leurs mercenaires au service du roi de France, par le traité de Genève, le 7 novembre 1515. Celui-ci est complété par le traité d'alliance de 1521 entre la France et les Cantons[2] . Les mercenaires suisses ont la qualité de gens de guerre. Les Suisses s'engagent ï  fournir entre six et seize mille soldats au roi et la Suisse reçoit la protection d'un pays voisin puissant et belliqueux. Ils sont des alliés et des auxiliaires permanents, mais les Cantons restent les vrais souverains de ces troupes et se réservent le droit de les rappeler. Ces corps armés ont une indépendance complète, avec leurs propres règlements, leurs juges et leurs étendards. Les ordres sont donnés dans leur langue, en allemand, par des officiers suisses et les soldats restent liés aux lois de leurs Cantons : bref, le régiment est leur patrie, et toutes ces dispositions seront confirmées par tous les accords postérieurs. Le duc d'Alençon prend le titre de protecteur de la liberté des Pays-Bas et entre ï  Anvers avec la garde de sa personne. En avril 1544, Guillaume Froelich commandant des Cent-Suisses gagne la bataille de Cérisoles. En 1567, les Suisses protègent le roi Charles IX d'une tentative d'enlèvement de la part de Condé. Ils forment le carré face aux deux mille cavaliers protestants qui tentent d'enlever le roi ï  la sortie de Lagny, et lui permettent de rejoindre Paris où l'attend le connétable de Montmorency avec une armée de 10.000 hommes[3]. La même année, la reine Catherine de Médicis obtient des cantons la levée de 6 000 hommes qui prennent le nom de Gardes suisses du roi[4]. En 1571, le futur roi Henri III de France et son frère, le duc d'Alençon ont des archers et des hallebardiers suisses ï  leurs livrées. C'est leur chef, Montesquiou, qui tue le prince de Condé ï  la bataille de Jarnac. Quand Henri III de France devient roi, il garantit ï  son frère une petite armée, qui compte 50 Suisses. En 1589, ï  l'avènement d'Henri IV, les Suisses acceptent de ne pas être payés pendant deux mois, alors que la moitié de l'armée abandonne le roi[5]. La création des Gardes-suisses Du temps de Louis XIII, c'est César du Cambout de Coislin (1613-1641), neveu de Richelieu, qui est colonel général du régiment des Suisses et Grisons afin de renforcer le pouvoir. Ce n'est que cent trente-cinq ans après la création des Cent-Suisses, en 1616, que le roi Louis XIII donne ï  un régiment d'infanterie suisse le nom de gardes suisses. Il ne s'agit pas officiellement d'un corps de la maison militaire du roi de France, mais il en assume toutes les fonctions. La fonction principale du régiment des gardes suisses est d'assurer la garde intérieure du palais, veillant jour et nuit sur la personne du roi, l'accompagnant dans tous ses déplacements. En outre, ils sont dépositaires des Sceaux du Roi et gardiens des Joyaux de la Couronne de France. Ils forment le deuxième corps permanent étranger au service du roi. Régiment d'infanterie, il forme une brigade avec les Gardes-Françaises et combat en première ligne. À l'origine, les Gardes Suisses sont logés chez l'habitant. Le régiment est composé de douze compagnies de deux cents hommes chacune. Il s'agit en fait d'un corps d'élite des régiments suisses au service du roi de France. Gaspard Gallati de Glaris, est le premier colonel du régiment de 1616 ï  1619. Au cours du XVIIe siècle la garde suisse maintient une réputation de discipline et une régularité du service en temps de paix et ï  la guerre. L'apogée Louis XIV (1643-1715) La pièce d'eau des Suisses dans le prolongement de l'Orangerie du ch'teau de Versailles. La pièce d'eau des Suisses est un bassin, faisant partie du parc du ch'teau de Versailles, agrandie, entre 1679 et 1683, par les Gardes suisses au service du roi Louis XIV. Louis XIV transforme la Maison militaire du roi de France en un corps d'élite. Le nombre de troupes de la maison du roi est augmenté de manière très importante lors du règne du roi-Soleil, notamment par la création de nouvelles unités. Entre 1668 et 1671, Pierre Stoppa, colonel des gardes suisses et Louvois, secrétaire d'État de la Guerre, se mettent d'accord pour engager ï  l'insu des cantons suisses des compagnies franches qui coûtent moins cher au roi : six écus par mois [6], contre sept dans les formations capitulées. La levée de compagnies franches, désavouées par les cantons, par le gouvernement royal, dure de 1660 ï  1701[7]. Louis XIV et ses gardes ï  Paris en 1660. Les compagnies sont logées jusque vers 1690 dans les faubourgs de Suresnes, Rueil, Nanterre, Colombes et Saint-Denis. À la fin du règne de Louis XIV, un bataillon résidait ï  Paris, rue Grange-Batelière. Le roi impose le logement chez l'habitant aux paroisses où cantonnent des compagnies[8]. La fin du règne de Louis XIV et celui de ses successeurs voit se succéder les critiques contre la Maison militaire du roi de France. Le rôle de police joué par certains corps, comme les Gardes-Françaises ï  Port-Royal en 1709, ou les mousquetaires, chargés de l'arrestation des parlementaires, n'y est pas étranger. Le déclin de leur importance militaire, visible ï  la bataille de Dettingen ou ï  la bataille de Fontenoy en est une autre cause. Le calme politique de la période, exempte de tout soulèvement armé d'importance, ne rend pas nécessaire le maintien d'une garde personnelle pléthorique. Enfin le coût de ces nombreuses unités, dont certains n'ont plus qu'un rôle cérémoniel, est très élevé dans une période où l'endettement du royaume est considérable. Le XVIIIe siècle Officier des gardes suisses (lithographie du XVIIIe siècle). Par le XVIIIe siècle, les gardes suisses forment une brigade avec le régiment de Gardes-Françaises, avec lesquels ils partagent la garde extérieure. Comme les onze régiments d'infanterie de ligne suisses au service de la France, les gardes suisses portent des uniformes rouges. La garde suisse se distingue par des revers bleu foncé et des parements de broderie blanche. Seule la compagnie de grenadiers portent des bonnets d'ours, tandis que les autres portent des tricornes, coiffure de l'infanterie française. Le régiment des gardes suisses compte 1 600 hommes. Ils sont en temps de paix stationnée dans une caserne de la banlieue de Paris. Le régiment est organisé en douze compagnies, dont les différents capitaines sont le plus souvent officiers généraux ou mestres de camp de régiments suisses. En 1763 une compagnie de grenadiers est adjointe au régiment. Jusque-lï  c'est la compagnie des Cent-Suisses qui en tenait lieu ï  la guerre. Les premiers gardes sont arrivés ï  Rueil-Malmaison en 1646 mais ne disposaient pas de caserne. En 1754, Louis XV ordonne donc la construction de trois casernes ï  Rueil-Malmaison, Courbevoie et Saint-Denis. Les Gardes-Françaises, accusés de plus perturber l'ordre public que de le maintenir, sont repris en main et encasernés ï  partir de 1764. En 1760, 12.888 Suisses sont répartis dans onze régiments suisses contre 2.324 dans le régiment des gardes[9]. Étienne François de Choiseul-Stainville, duc de Choiseul, pourtant colonel général des Cent-Suisses et Grisons, tente, de 1762 ï  1770, de briser les privilèges des Suisses, selon la politique qu'il applique ï  toutes les troupes réglées, en tant que secrétaire d'État de la Guerre. Son objectif est de rapprocher le service suisse du service des troupes françaises ou prussiennes. À partir des années 1770, les Suisses sont même employés pour diverses travaux tels que l'assèchement des marais entourant Rochefort. Les Gardes suisses sont épargnés par les réformes du comte de Saint-Germain, nommé secrétaire d'État ï  la Guerre par Louis XVI le 25 octobre 1775. Officiers des Gardes-Suisses en 1789 De la Révolution ï  la Restauration (1789-1830] La Prise des Tuileries le 10 août 1792. Les uniformes rouges des Suisses les distinguent des autres combattants. Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly maréchal de France avant les combats de la journée du 10 août 1792. Lors de la révolution, les Gardes-Françaises prennent le parti du peuple et participent aux évènements révolutionnaires de 1789. Ils sont peu après versés dans la garde nationale de Paris. La maison militaire du roi de France est supprimée en 1791, ï  l'exception des gardes suisses. Le plus célèbre épisode de l'histoire de la Garde suisse était leur défense du palais des Tuileries dans le centre de Paris au cours de la journée du 10 août 1792. Ce jour-lï , outre quelques aristocrates et quelques domestiques du palais mal armés et un certain nombre de membres de la Garde Nationale, dont le bataillon des Filles-Saint-Thomas et des officiers ayant récemment démissionné, le palais est protégé par 950 gardes suisses. Seule une compagnie de ces gardes de 300 hommes est resté dans sa caserne pour escorter un convoi de grains en Normandie peu de jours auparavant. Ils défendent un palais des Tuileries vide puisque le roi en est parti avant le déclenchement de la bataille pour se réfugier auprès de l'assemblée législative. Les gardes suisses survivants sont conduits ï  la guillotine. Le corps principal des Gardes suisses bat en retraite ï  travers le palais des Tuileries et se retire ï  travers les jardins ï  l'arrière de l'édifice. À ce moment-lï , ils sont dépassés en nombre, près de la fontaine centrale, morcelés en petits groupes et taillés en pièces. Les Gardes suisses restés dans le Palais sont pourchassés et tués, de même qu'un certain nombre de domestiques et courtisans ne pouvant se mêler ï  la foule. Des 950 Gardes suisses présents aux Tuileries, environ 600 sont tués au combat, ou en tentant de se rendre aux attaquants, après avoir reçu l'ordre de Louis XVI de cesser le feu et de déposer les armes.. Environ 60 sont faits prisonniers ï  l'Hôtel de Ville et sont massacrés lï -bas. D'autres meurent en prison des suites de leurs blessures ou sont tués durant les massacres de septembre qui s'ensuivent. Une centaine de Gardes aurait survécu. Certains gardes suisses qui sont tués lors de la prise du palais des Tuileries seront inhumés ï  la Chapelle expiatoire ï  Paris (aujourd'hui square Louis XVI). Le Baron Charles-Léodegar Bachmann, l'un des officiers supérieurs commandant les Suisses aux Tuileries est toutefois jugé, mais il est guillotiné en septembre avec son uniforme rouge. Deux officiers suisses survivent et par la suite parviennent ï  devenir des officiers supérieurs des armées napoléoniennes. Quatre régiments d'infanterie sont employés par Napoléon Ier, ï  la fois en Espagne et en Russie. Le colonel général des Suisses est ï  cette époque Louis-Alexandre Berthier, prince de Wagram et de Neuch'tel, vice-connétable de l'Empire, puis Jean Lannes, duc de Montebello. La Chapelle expiatoire Sous la Restauration, les Bourbons font appel ï  des troupes suisses. Deux des huit régiments d'infanterie inclus dans la Garde Royale de 1815 ï  1830 sont formés de Suisses et peuvent être considérés comme les successeurs des anciens Gardes suisses. Le colonel général des Suisses est Henri, duc de Bordeaux, petit-fils du roi Charles X. Lorsque le palais des Tuileries est envahi ï  nouveau, lors des Trois Glorieuses, les régiments suisses, craignant un autre massacre, ne sont pas utilisés ï  nouveau. Leurs unités sont définitivement supprimées le 11 août 1830. En 1832, des vétérans des régiments suisses dissous forment un autre régiment, la légion de Hohenlohe de la Légion étrangère pour le service en Algérie. Chefs de corps Colonels généraux des Gardes Suisses L'un de leurs colonels François de Bassompierre (1579-1646), futur maréchal de France. Le colonel général des Suisses et Grisons. Dès l'origine, le roi envoie un grand seigneur auprès des cantons pour favoriser la levée des troupes destinées ï  le servir. Ce même prince ou seigneur marche ï  leur tête pendant les campagnes, avec le titre de capitaine des Suisses, ou colonel des Suisses. Ce n'est qu'une simple commission, pour la durée d'une ou deux campagnes, durant lesquelles ce seigneur ne commande des troupes suisses que celles qui se trouvent ï  l'armée dans laquelle il sert. Quand la paix survient, ce colonel perd sa fonction, quoique le roi conserve ces troupes[10]. Il est chargé du contrôle de toutes les troupes suisses en France ï  l'exception des Cent-Suisses. 15-1556 : Diègue Mandosse, Premier maïtre d'hôtel du Roi, ambassadeur extraordinaire devers les Suisses et les Grisons. 1567-1570 : Louis de Pfyffer 1573-1579 : Guillaume Tugginer 1616-1619 : Gaspard Galatti 1619-1626 : Fridolin Hessy 1626-1628 : François de Bassompierre (1579-1646), maréchal de France 1628-1633 : Jean Ulrich Greder von Wartenfels 1633-1635 : César du Cambout (1613-1641), marquis de Coislin, comte de Crécy, neveu de Richelieu, père de Pierre du Cambout de Coislin Leur lieutenant colonel, le baron Pierre Victor de Besenval de Brünstatt, est mêlé ï  tous les évènements du début de la Révolution [11] 1635-1651 : Gaspard Freuler 1651-1654 : Jean Melchior Hessy 1654-1685 : Laurent d'Estavayer Molondin 1685-1701 : Giovanni Pietro Stuppa (1621-1701), d'abord commandant d'une compagnie franche au service la France dès 1655, puis colonel du Régiment Vieux Stuppa de 1672 ï  1701, septième colonel du Régiment des Gardes Suisses. Entre 1674 ï  1688, le roi Louis XIV de France lui confie les fonctions de colonel-général des Suisses et Grisons. 1701-1702 : Maurice Wagner, de Soleure 1702-1722 : François de Reynold 1722-1736 : Jean Victor de Besenval de Brünstatt, père de Pierre Victor de Besenval de Brünstatt 1736-1742 : Jean-Jacques d'Erlach 1742-1743 : Rodolphe de Castella [12] 1743-1769 : Béat François Placide de La Tour-Ch'tillon de Zurlauben 1769-1792 : Louis-Auguste d'Affry, Gouverneur militaire de Paris. Des problèmes de santé l'empêchent d'être au palais des Tuileries, lors de la journée du 10 août 1792. Il est arrêté, jugé et acquitté par le tribunal révolutionnaire et reprend ses fonctions pour superviser le licenciement de toutes les troupes suisses au service la France. Généralités Le Monument du Lion de Lucerne. L'inscription Pour la loyauté et le courage de la Suisse, la fleur de lys, la flèche brisée dans le corps du roi-lion, célèbre le souvenir des Suisses morts au palais des Tuileries ou pour leur fidélité ï  Louis XVI de France. Ce monument, sculpté par le sculpteur danois Bertel Thorvaldsen en 1819, commémore ce sacrifice. On peut remarquer le grand nombre d'unités étrangères dans la Maison militaire du roi de France. Les étrangers sont réputés être indifférents aux intrigues de cour et partant plus dignes de confiance que les troupes françaises. Pourtant, dans la maison militaire du Roi, les gardes françaises ont la prééminence sur les gardes suisses, ceux-ci ne viennent qu'après eux. La milice jouissait des mêmes privilèges que les sujets nés dans le royaume, dont l'exemption d'imposition pour le garde et sa famille, même en cas de décès [13]. Les Suisses portent un uniforme rouge rehaussé de bleu. Les unités de la garde suisse ont le pas sur les régiments suisses ordinaires. Le recrutement de ces troupes d'élite, proches du pouvoir, était particulièrement sélectif. Les soldats étaient recrutés dans tous les cantons et pays alliés de la ConfÅ"deratio Helvetica. Les Suisses perçoivent une solde double. Les soldats ont leurs propres bannières et au début ils sont encadrés uniquement par des officiers de leur nation. De plus, les Suisses bénéficient de la liberté de culte et d'une juridiction particulière. Dans les unités suisses, le maintien de la discipline interne selon les codes suisses, nettement plus sévères que ceux de l'armée régulière française, est obligatoire. La capitulation générale de Soleure interdit aux Suisses d'être embarqués sur mer, mais quelques années plus tard, le régiment de Castella est envoyé en Corse. Les archives du régiment des gardes suisses sont enterrées secrètement par son adjudant dans la nuit du 9 août aux Tuileries, celui-ci devinant l'issue de la bataille. Un jardinier les déterre et elles sont solennellement brûlées par les nouvelles autorités républicaines. Le Monument du Lion ("Löwendenkmal") Le 10 août 1792, les mercenaires suisses connaissent l'épisode le plus sanglant de leur histoire. Alors que les Tuileries sont ï  feu et ï  sang, la garnison de mercenaires suisses du roi de France Louis XVI tentent de repousser les assauts des révolutionnaires. Les conflits sont d'une rare violence, 850 mercenaires - de jeunes hommes natifs de cette région de Suisse centrale - meurent durant les combats ou sont guillotinés les 2 et 3 septembre de la même année. A leur mémoire, un monument sculpté dans la roche dure est érigé en 1821 sur les hauteurs de la ville ; le "Lion de Lucerne", symbole des valeureux mercenaires suisses, agonise une lance plantée dans son flanc gauche. Au creux de sa grosse patte meurtrie, il sert une fleur de lys en gage de sa dévotion inconditionnelle au monarque français. A l'initiative de l'officier Karl Pfyffer von Altishofen, rescapé du massacre, les noms de tous les mercenaires morts sont gravés dans la roche.L'édifice est gigantesque (6m. de haut sur 10m. de long) et les traits de ce lion sacrifié ï  la gloire de la France semblent si humains que d'étranges sentiments assaillent le visiteur. Mark Twain l'a d'ailleurs qualifié de " morceau de pierre le plus triste et le plus émouvant du monde. " '

Croix commémorative Forces armées polonaises ï  l'OUEST'

belle et rare Croix commémorative des Forces armées polonaises ï  l'OUESTbelle fabrication bon ruban d'epoque aves ses 3 barrettes d'origine MONTECASSINOANKONA BOLONIAun peu d'histoire .....Forces armées polonaises ï  l'Ouest Wladyslaw Sikorski - le commandant suprême des Forces armées polonaisesBouton WP soldat en France, 1940Winston Churchill, les visites en compagnie de Wladyslaw Sikorski unité des Forces armées polonaises ï  l'Ouest1re Division blindée ï  Haddington général Maczek 1943Universal Transporteur Forces armées polonaises ï  l'Ouest (de reconstruction)Uniforme d'un soldat de la brigade indépendante des Carpates RifleWladyslaw AndersCroix commémorative des Forces armées polonaises ï  l'OuestForces armées polonaises - a organisé des formations militaires qui ont été créés en dehors de l'automne 1939 polonaise , basée sur les contrats signés par les miÄ™dzysojuszniczych Bretagne et la France . Commandée l'Forces armées polonaises Supreme Commander . '

Rare "Padroeira do reino" breast sign G. Wolfers'

Info : The Order of the Immaculate Conception of Vila Viçosa (also known as The Order of Our Lady of Conception of Vila Vicosa) is an dynastic order of knighthood of the House of Braganza, the former Portuguese Royal Family. The current Grand Master of the Order is Duarte Pio, Duke of Braganza, the Head of the House of Braganza. A very rare and beautyfull item in excellent condition. If any remarks or questions please send me an email. ATTENTION : IF THE AUCTION DOESN'T MAKES 500 EURO BEFORE LAST DAY OF THE AUCTION THIS OFFER WILL BE WITHDRAWN.'

RARE anciens combattants de MIRECOURT 1870 VOSGES'

RARE medaille de l'association fraternelle des anciens combattants de 1870 MIRECOURT dans les VOSGESmedaille en metal argenté belle fabrication avec sonbon ruban d'epoqueDE LA PLUS GRANDE RARETE'

BEAU ET RARE ORDRE DU LYS en argent "LE ROI" 1814'

BEAU ET RARE ORDRE DU LYS en argent "LE ROI" 1814taille sans la couronne 23 mm x 30 mm avec son bon ruban d'epoque rare et splendideDÉCORATION DU LYS - 26 avril 1814 - HISTORIQUE & MODALITÉS D'ATTRIBUTION A la fin de l'année 1813, les troupes de l'Empereur Napoléon Ier, se replièrent sur le sol français, face aux forces des armées coalisées, composées d'allemands, d'autrichiens, de prussiens et de suédois. L'armée impériale renforcée par des unités de gardes nationaux, essaiera vainement de stopper l'avance de ces forces étrangères ; et ce malgré de très durs combats, tel celui de la Fère-Champenoise. Nos troupes durent reculer et se replièrent sur la capitale. Près de 35 000 hommes, dont 12 000 gardes nationaux furent disponibles pour affronter les 150 000 hommes des armées coalisées. Le 30 mars 1814, les combats pour la défense de Paris commencèrent au matin mais, après de terribles assauts, l'ennemi bien supérieur en nombre pris le dessus, ce qui entraïnera le maréchal Auguste Frédéric Louis Viesse de MARMONT ï  capituler le lendemain. Dans les rangs de la garde nationale, l'on dénombrera 300 tués et 600 blessés.Dès lors, l'ordre public sera assuré par la garde nationale jusqu'au 3 juin 1814, dans une capitale occupée par des unités autrichiennes, prussiennes et russes. Les troupes de la garde nationale arboraient jusqu'ï  présent la cocarde tricolore, mais ï  compter du 10 avril 1814, ordre leur fut donné de porter dorénavant la cocarde blanche.En effet, le retour de la monarchie des Bourbons était réclamée par le conseil municipal de Paris et le conseil général de la Seine, les sénateurs proclamaient la déchéance de l'empereur, qui fut votée le 4 avril par le corps législatif. Le 5 avril Napoléon Ier abdiquait en faveur de son fils et le 11 avril ce fut la Convention de Paris. Revêtu d'un uniforme de garde national, le frère du Roi Louis XVIII, le comte d'Artois nommé lieutenant-général du royaume, arrivait ce même jour près de Paris. Peu confiant en l'armée impériale restée fidèle ï  l'empereur déchu, il préféra s'appuyer sur la garde nationale constituée essentiellement par des bourgeois généralement commandés par des officiers d'origine noble. Le 12 avril, le comte d'Artois rentrait dans Paris escorté par 600 gardes nationaux parisiens. Puis le 3 mai, le roi arrivait dans la capitale, et le 13 mai nommait le comte d'Artois, le futur Roi Charles X, colonel-général des gardes nationales de France.Dès l'arrivée du roi ï  Paris, des fabricants réalisèrent des petites médailles ï  l'effigie du monarque et ï  fleurs de lys, suspendues par des rubans blancs. Emblème du pouvoir monarchique retrouvé, ces médailles furent très vite adoptées, et il est fort probable que de nombreux gardes nationaux les portèrent dès la journée du 12 avril.Un ordre du jour du comte d'Artois créa, le 26 avril 1814, la Décoration du Lys en faveur de la garde nationale de Paris. Elle devait être pour celle-ci « un signe perpétuel des services qu'elle a rendus, soit lorsque après avoir combattu pour ses foyers et, chargée seule dans la nuit du 30 mars de la garde et de la sûreté de Paris, elle a conservé au Roi sa capitale et ï  tant de familles leurs biens, la vie et l'honneur soit, lorsqu'en occupant outre ses postes ceux de la troupe de ligne, elle a offert l'exemple du dévouement et du sacrifice, soit, enfin, quand malgré ce pénible service elle a fait celui de la maison militaire du Roi et donné ï  la famille royale la satisfaction de n'être, pour sa garde, environnée de français. » Par ordre du jour, le 9 mai 1814, le roi approuva la création de la Décoration du Lys en l'étendant ï  l'ensemble des gardes nationales de France. Au fil du temps, son attribution sera sans cesse étendue. Très largement répandue dans tout le royaume, elle fut décernée par le roi, mais aussi par le comte d'Artois, le duc de Berry, le duc et la duchesse d'Angoulême ; puis des délégations de pouvoir furent données aux ministres, aux préfets, aux maires, aux généraux, etc. Malgré ces facilités, certains iront jusqu'ï  porter la décoration sans la moindre autorisation...Après son retour de l'ïle d'Elbe, pendant les cents jours, l'Empereur Napoléon Ier, décrétera le 9 mars 1815, la suppression de la Décoration du Lys. La monarchie rétablie, les Décorations du Lys retrouvèrent évidemment le droit de cité. Mais ï  compter de l'ordonnance royale du 5 février 1816, la garde nationale parisienne se verra décerner, en remplacement du Lys, une nouvelle décoration appelée « Décoration de la Fidélité ». La Décoration du Lys fut ï  tors souvent appelée Ordre du Lys. Portant, force est de constater que tous les textes officiels font mention de « décoration » et non « d'Ordre ». Même si ï  partir de 1824, elle fut contrôlée par la Grande chancellerie de la Légion d'honneur ; il n'y avait ni Grand Maïtre, ni chancellerie spécifique. Malgré cela, aujourd'hui encore, nombreux sont les ouvrages et les catalogues spécialisés dans les décorations, qui la dénomme « Ordre du Lys ». Pour l'anecdote, citons le cas de certains titulaires qui se firent appeler « Chevalier du Lys », mais furent rapidement tournés en dérision par des plaisantins qui les appelèrent alors « Compagnon d'Ulysse »...Enfin, il est probable que l'on doit l'appellation d'Ordre du Lys ï  des monarchistes, qui voulurent de ce fait, rehausser le prestige de cette décoration, qui était remise aux gardes nationaux après avoir prêter le serment suivant : « Je jure fidélité ï  Dieu et au Roi pour toujours. » Seul les gardes nationaux étaient astreints au serment, qu'ils prononçaient, en général, collectivement lors de la remise de l'insigne.L'attribution de la Décoration du Lys entraïnait la remise d'un brevet officiel. Celui de la garde nationale de Paris était un document en parchemin de 40 x 50 cm, signé du comte d'Artois ; du général Jean Joseph DESSOLLES, major général ; du général Anne Charles François de MONTMORENCY, aide-major général et enfin du colonel Gilbert de VOISINS, secrétaire du sceau. Les gardes nationales départementales recevaient quant ï  elles un brevet officiel propre ï  chaque département. Les attributions individuelles étaient généralement faites par lettres.Sous Louis-Philippe, l'ordonnance du 10 février 1831, officialisera la disparition de la Décoration du Lys. BÉNÉFICIAIRES La Décoration du Lys récompensait les troupes de la garde nationale de Paris « officiers, sous-officiers, grenadiers ou chasseurs qui justifiaient d'avoir bien fait leur devoir » ( ordonnance du 26 avril 1814 ) : ¨ les gardes nationaux non habillés qui justifiaient, soit d'être par leur fortune et par leur nombreuse famille hors d'état de faire la dépense de l'habillement, soit d'avoir été blessés dans la journée du 30 mars ou de bien avoir servi dans cette journée et toutes les fois qu'ils ont été appelés ; ¨ les officiers de santé qui justifiaient de ne s'être fait dispenser du service de la garde nationale, que pour faire un service utile aux gardes nationaux dans la journée du 30 mars et aux militaires blessés et malades dans les hôpitaux. A partir de l'ordre du jour du 9 mai 1814, sont attribution fut étendue ï  l'ensemble des gardes nationales de France.Puis elle fut décernée également aux fonctionnaires des diverses administrations, fonctionnaires publics, chefs d'administration, aux notables, aux membres de la députation, aux unités de l'armée dont les corps et détachements eurent l'honneur de passer sous les yeux du roi, aux officiers supérieurs et généraux, etc.Bref, la Décoration du Lys, parfait symbole monarchique, fut donc très largement distribuée... CARACTÉRISTIQUES RUBANS A l'origine, c'était un simple ruban blanc ( ordonnance du 26 avril 1814 ).Puis, l'ordre du jour du 9 mai 1814 précisa : un ruban blanc moiré avec une rosette blanche ; mais pour distinguer la garde nationale de Paris, les armes de la capitale pourront être brodées ou brochées sur le ruban.A partir de l'ordonnance du 5 août 1814, le ruban de la Garde nationale de Paris devint blanc avec, sur chaque bord, un liseré bleu de 2 mm.Enfin, ï  partir de l'ordonnance du 5 février 1816, les gardes nationales départementales portèrent la Décoration du Lys suspendue ï  un ruban spécifique ï  chaque département.Sur les 86 départements du royaume, seul 12 conservèrent le ruban blanc d'origine.Le ruban fut uniquement blanc, pour les titulaires militaires et civils qui ne firent pas partie de la garde nationale. AGRAFES La décision royale du 9 mai 1814, autorisa, sur la tenue civile, le port d'un simple ruban blanc, quelquefois surchargé d'une agrafe ( appelée aussi « boucle ») ï  trois bandes, généralement en argent mais parfois en or, représentant une réduction de la croix du Lys, ou un lys souvent couronnée et encadrée par deux branches d'olivier.A l'instar de la croix du Lys, certaines portaient l'inscription GAGE DE LA PAIX - VIVE LE ROI.Ces agrafes furent parfois portées sur le ruban de la Légion d'honneur. INSIGNES Les premiers modèles, non officiels, furent des petites médailles en métal léger, frappées ï  l'effigie du Roi Louis XVIII, et représentant le symbole de la royauté : la fleur de lys.L'insigne, ï  compter de l'ordonnance du 26 avril 1814, fut défini comme une simple fleur de lys en argent.Puis, l'ordre du jour signé par le roi le 9 mai 1814, officialisa la Décoration du Lys et en arrêta enfin la forme définitive : un insigne en argent représentant une fleur de lys surmontée de la couronne royale.Évidemment, nous sommes en France, et la passion des décorations ainsi que le besoin de se distinguer firent que certains des gardes nationaux ont fait réaliser différents types d'insignes, bien sûr tous non réglementaires. Il était ainsi possible de trouver des réductions de la croix de l'Ordre de Saint-Louis avec sur l'avers l'effigie de Louis XVIII ou d'Henry IV, et sur le revers un lys central ; ou un modèle dont le lys était posé au centre d'un soleil ï  rayons dorés ( c'était l'insigne des gardes du corps de la maison du roi ). Bref, cette pléthore d'insignes incita le comte d'Artois ï  publier, le 31 août 1816, un règlement fixant les règles du port de la Décoration du Lys.Lorsqu'en 1824, la Décoration du Lys relèvera de l'autorité du Grand chancelier de la Légion d'honneur, ce dernier rappellera notamment dans l'instruction du 5 mai 1824 : « La Décoration du Lys ayant fourni le prétexte ï  une multitude d'abus, le Roi en a donné la surveillance au Grand chancelier. Il rappelle donc ici que cette décoration ne doit être qu'une simple fleur de lys en argent suspendue ï  un ruban blanc ou de couleurs diversement réglées pour chacun des départements du royaume. (...) La manie des rubans et des décorations, la cupidité de quelques bijoutiers, les fantaisies et les caprices, en ont fait imaginer et fabriquer de diverses formes, imitant les ordres royaux ou étrangers. On ne doit porter le ruban que d'un seul département et la simple fleur de lys primitivement établie ; toutes les autres sont abolies et doivent disparaïtre. » '

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